Comptes à terme ou Assurance-Vie ?

L’assurance-vie et le compte à terme sont des placements très prisés des Français, mais ces deux notions sont bien différentes. Si l’assurance-vie est placement bénéficiant d’une fiscalité réduite, qui permet de se constituer un capital, de produire des revenus et de transmettre un patrimoine, le Compte à Terme est un compte où vous effectuez un versement unique à l’ouverture à prêter à votre banque contre rémunération… Voyons de plus près les caractéristiques de ces deux produits de placements.

Le Compte à Terme ou CAT

Le compte à terme est une solution intéressante pour placer ses liquidités. Avec ce produit, vous vous assurez, dès la souscription, un taux de rémunération connu à l’avance, mais à condition d’accepter de bloquer votre argent durant une période qui pourrait varier d’un mois à cinq ans. En effet, si vous retirez vos fonds avant terme, votre épargne sera rémunérée, mais à un taux généralement minoré. Ainsi, on distingue deux types de comptes à terme :

  • le Compte à terme classique, où plus le montant de l’épargne bloquée est élevé et la période longue, plus la rémunération s’accroît, mais le taux est fixe ;
  • le Compte à terme progressif, où le taux augmente par paliers (trimestre, semestre, année), selon une grille fixée dès la souscription. A la fin de chaque palier, vous pouvez récupérer tout ou une partie de votre épargne sans pénalité.

Dans les deux cas, vous devez bien lire les conditions d’utilisation de votre compte à terme, car le fonctionnement n’est pas toujours très facile à comprendre.

Presque toutes les banques proposent d’ouvrir un compte à terme. En investissant des sommes importantes, au-delà de 100 000 euros par exemple, vous pouvez négocier à la hausse la rémunération qu’elles proposent.

Contrairement aux livrets d’épargne réglementés, les comptes à terme subissent la même fiscalité que les livrets non réglementés. Ainsi, les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Les intérêts du CAT sont calculés sur la base d’intérêts simples, en tenant compte du nombre de jours réels de blocage : du jour effectif du placement au jour qui précède la date d’échéance.

L’Assurance-Vie

Les contrats d’assurance-vie sont généralement distribués par des compagnies d’assurance ou via les filiales assurance des banques. Il est également possible que des associations d’épargnants jouent le rôle de négociateur entre les adhérents et l’assureur.

Tous les contrats d’assurance-vie comportent des frais qui varient d’une compagnie à une autre. Ces frais servent à rémunérer l’assureur et lui permettre d’offrir des services tels que les relevés de comptes réguliers ou l’accès à son contrat d’assurance-vie à distance, via Internet… Toute opération de gestion peut également donner lieu à des frais annexes ou à des pénalités (frais de versement entre 0 et 5%, frais escomptés, frais de gestion calculés sur l’encours global de chaque fond…).

On distingue deux formes d’assurance-vie :

  • le contrat mono-support en euros, un placement sans risque, à taux garanti, où les intérêts sont définitivement acquis chaque année ;
  • le contrat multi-support, investi sur plusieurs supports ou plusieurs fonds plus ou moins spéculatifs, où les fonds ne sont pas garantis en montant. A chaque versement, un nombre de parts est attribué selon le cours du fonds.
  • L’assurance-vie ne fonctionne pas comme les autres produits d’assurance (auto, santé, habitation…). C’est un contrat d’épargne où tous les intérêts générés vont constituer un capital épargné. En cas de décès, ce capital sera transmis à la personne que vous aurez préalablement désignée dans le contrat. Il s’agit de la clause bénéficiaire, que nous allons voir plus bas, ainsi que quelques exemples de contrats d’assurance-vie.

La clause bénéficiaire d’une assurance-vie

La clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie intervient en cas de décès. C’est précisément la clause qui précise qui sera le ou les bénéficiaire (s) du capital de l’assurance-vie en cas de décès du souscripteur. Ainsi, elle doit être rédigée de manière très précise, afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur l’identité du bénéficiaire, sinon le contrat risque de se retrouver en situation de déshérence, c’est-à-dire sans bénéficiaire identifié, en cas de décès. Souvent, une clause-type sera proposée à l’assuré, désignant une chaîne de bénéficiaires : « le conjoint au moment du décès ; à défaut les enfants nés ou à naître ; à défaut les héritiers légaux ou désignés comme tels par testament », une clause-type qui peut être modifiées en fonction de la situation de l’assuré. Mais si cette clause-type ne convient pas, le souscripteur peut choisir de désigner le bénéficiaire par son état civil (nom, prénom, date et lieu de naissance…).

Même si la clause bénéficiaire n’est pas obligatoire lors de la souscription, elle est très importante, si jamais un décès intervient.

 Quelques exemples d’assurance-vie

  • Le Contrat AFER
  • BforBank-Vie
  • Boursorama-Vie
  • Monabanq-Vie
  • Generali Epargne

Les différences entre les comptes à terme et l’assurance-vie

Les comptes à termes sont plus utilisés comme un placement d’argent directement à votre encontre. En d’autres termes, les intérêts obtenus à terme vous seront directement versés. A la différence de l’assurance-vie où l’argent ira plutôt à votre ayant-droit (en cas de décès avant la retraite), ce ne sera plus vous qui bénéficierez des primes d’assurance car cela reviendrait à votre conjoint, ou vos enfants.

 

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